Syndrome frontal : un phénomène aux conséquences graves

Le cerveau se compose de plusieurs parties, comme les aires de Brodmann et les lobes frontaux. Ils renferment des parties spécialisées qui récoltent les données en provenance des autres parties cérébrales. C’est dans ce lobe que l’on retrouve le cortex prefrontal moteur primaire. Par ailleurs, le lobe frontal comporte les éléments complexes responsables de la motricité, de l’émotion, de la mémoire ainsi que le langage. En bref, le cortex prefrontal s’agit d’une partie extrêmement importante de notre cerveau. Comme la totalité de notre corps, ce lobe n’est pas à l’abri des troubles divers, à l’instar du syndrome frontal.

Syndrome frontal : c’est quoi exactement ?

Le syndrome frontal définition se traduit par l’ensemble des problèmes qui touchent les regions frontales du cerveau après une lésion. Le terme peut également décrire un problème qui touche l’une des connexions dans le lobe. Il apparaît généralement à la suite d’un traumatisme crânien violent. La médecine utilise les techniques d’imagerie médicale telles que l’IRM et le scanner pour identifier les problèmes et les troubles touchant les zones frontales. C’est grâce à ces technologies que les chercheurs ont pu mettre en évidence les troubles sur le crâne de l’américain Phineas Gage. Un diagnostic par le Wisconsin Card Sorting Test ou avec la méthode Luria ainsi qu'un changement de comportement peuvent également aider à déceler le problème du cortex prefrontal. La lésion du cortex prefrontal peut affecter tous les profils, allant des enfants jusqu’aux personnes âgées.

Les manifestations du syndrome frontal

Le premier symptôme du syndrome frontal concerne la désinhibition. Elle se manifeste lors d’un syndrome de phase avancée. Le désinhibé definition se traduit par l’absence de pudeur dans les comportements et les gestes. La victime du syndrome frontal montre un comportement inhabituel avec parfois une passivité hors du commun ou encore une lenteur anormale. L’agressivité physique et verbale est aussi un signe du syndrome frontal. Bien évidemment, cela va avoir des effets sur la vie sociale, amoureuse et professionnelle du sujet puisque la zone concernée n'assume plus ses fonctions. Par ailleurs, les Compagnies d’assurance offrent rarement des couvertures aux clients atteints de ces troubles de dégénérescences fronto-temporales.

Plusieurs articles, comme celui d’Oxford University Press, démontrent aussi l’apparition des fonctions considérées comme archaïque chez les patients atteints de ce type de troubles. Il y a :

  • Le sucking ou l’envie de sucer les objets qui touchent les lèvres.
  • Le gasping ou le réflexe involontaire d’attraper des choses avec les mains.

Un syndrome frontal modéré se traduit par les troubles de comportement. Il peut s’agir des anomalies concernant l’humeur, une perte d’attention, l’absence d’initiative et le désintéressement de la personne atteinte des syndromes frontaux. Le sentiment d’être fatigué en permanence, la perte de l’affectivité et l’hypersomnie sont aussi des signes de ce genre de troubles.

Les classements des symptômes par catégorie

Problèmes du langage

  • La personne est victime du mutisme ou encore d’une perte de la fluidité verbale. Il aura du mal à communiquer à cause de la pauvreté du vocabulaire. L'organe qui assume ces fonctions n'assure plus.
  • Ce trouble est parfois associé à l’écholalie ou à la persévération.

Problèmes neurologiques

  • Retour vers les premiers mois de l’enfance avec les réflexes primaires comme la succion ou l’aimantation,
  • La perte de l’équilibre et la difficulté à marcher,
  • Perturbation au niveau de l’activité motrice.

Problèmes cognitifs

  • La difficulté à mémoriser les choses, un problème de mémoire et de langage
  • Une régression du QI,
  • Une difficulté à faire les calculs,
  • L’abstraction.

Problèmes pychocomportementaux

  • Les champs d’intérêt se rétrécissent et le sujet est atteint d’un ralentissement au niveau du psycho-moteur lors d’une lesion qui affecte la face externe de la zone du cerveau.
  • La personne peut aussi devenir désagréable et asociale.
  • Parfois, le patient affiche une hypersexualité, de l’hyperexcitation psychomotrice ou encore de la jovialité excessive.

Les différentes sources du trouble

Le problème apparaît généralement à la suite d’un traumatisme crânien touchant le lobe sévère lié à une chute ou à un accident. Elle peut résulter aussi d’une tumeur ou d’un avc frontal. Mais en dehors de ces facteurs, il est possible également que son origine provienne d’une maladie dégénérative. C’est le cas par exemple de certaines variantes du trouble d’Alzheimer, de la maladie de Huntington ou encore de démence.

Comment traiter un syndrome frontal ?

Le traitement varie en fonction de la cause de la pathologie. Les médecins préconisent des séances de rééducation clinique pour rétablir le comportement et la mémoire de la personne ainsi que les fonctions primaires de cette zone. À noter que certaines personnes deviennent dangereuses à cause du syndrome frontal, d’où la nécessité de les placer dans des centres spécialisés à Paris ou ailleurs pour mieux maîtriser leurs problèmes comportementaux. Le traitement médicamenteux n’est pas à exclure dans le processus de guérison.

Comment soigner un syndrome frontal ?

Le traitement du syndrome frontal varie en fonction de la cause du trouble lorsqu’il est possible. Le plus souvent, les patients peuvent se rétablir lentement des syndromes frontaux grâce à des sessions de rééducation. Il y a aussi les séances d’accompagnement proposées par les experts médicaux. Le traitement médicamenteux constitue aussi une alternative pour améliorer certains comportements.

Quelle est la conséquence d'une lésion du cortex préfrontal ?

De nombreux troubles peuvent apparaître à la suite d’une lésion du cortex préfrontal. Elle affecte généralement l’humeur, le jugement, l’apprentissage, la motricité, le langage, la mémoire ou encore l’attention du sujet. Ces divers symptômes sont regroupés en 2 grandes catégories, à savoir les troubles comportementaux et cognitifs.